Eva Savary
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Tout d’abord, qui aurait pu imaginer qu’un aussi petit organisme vienne bousculer nos habitudes, nos modes de fonctionnement à en être aussi démuni que ça ? Et produire chez certains d’entre-nous un état de mal-être global ?
Cette période particulière et inédite nous remet en question et fait appel à nos ressources intérieures. Parfois, selon ce qui est vécu dans le quotidien, ces ressources s’amenuisent jusqu’à s’épuiser. Cette boucle descendante dont on a du mal à sortir nous entraîne vers la peur, le stress et l’enfermement.
Différents médias en parlent et relèvent l’augmentation des problématiques psychologiques dans la population.
En France, dans son article paru le 26.11.2020, le Monde relate les dernières données statistiques de la Santé Publique France : «la crise sanitaire du Covid-19 a révélé la vulnérabilité psychique de nombreux français » avec une forte hausse des états dépressifs de 21 % qui engendre une augmentation de la consommation d’anxiolytique.
En Suisse dans son émission « Covid-19, le cri de détresse des jeunes » la TSR nous informe aussi que selon le sondage mené à l'Université de Neuchâtel par la FEN, la Fédération des étudiants, la moitié des étudiants se dit très stressé actuellement. « Privés d'école et de liens sociaux, ces jeunes de la génération "Covid" estiment être les "oubliés" de la pandémie. Ils veulent faire entendre leur désarroi. »
Il en va de même pour les hôpitaux comme au CHUV, « les hospitalisations en pédopsychiatrie ont augmenté de 60% entre juin et septembre 2020 par rapport à l’année précédente »
Le stress provient d’une adaptation de notre organisme face à un stimulus d’agression qui, actuellement est présent dans toute cette morosité ambiante avec une fragilisation mentale.
Enfermées chez elles, certaines personnes se trouvent en état de panique avec des crises d’angoisses face à l’incertitude des jours à venir parce qu’ils n’arrivent plus à se projeter. Il apparaît un sentiment d’insatisfaction, de frustration jusqu’à des comportements agressifs voir même impulsifs comme l’augmentation des addictions (alcool, jeux, vidéo…)
Les gens vivent avec la peur face à une ambiance de danger permanent, induisant parfois des hallucinations, délires pour les plus fragiles. Les demandes de consultation chez les psychologues et psychiatres sont en constantes augmentations.
Pour faire face à cette situation toute nouvelle, en plus d’une psychothérapie pour les cas les plus graves, la sophrologie offre des techniques de retour au calme.
Lors de stress important, les personnes ressentent souvent une oppression au niveau de la poitrine, avec une augmentation de la fréquence cardiaque un peu comme si le cœur s’emballait. Il s’ensuit parfois une crise de panique et une difficulté à respirer. Après exclusion d’un problème cardiaque chez votre médecin traitant, la prise en charge par la sophrologie peut s’avérer utile.
Ce qui est important dans ces cas c’est de décharger physiquement le trop plein de stress et évacuer les tensions. En effectuant un travail de fond par la pratique d’exercices simples de respiration qui permettent d’abaisser le rythme respiratoire, ainsi que des exercices de relaxation. Les personnes se détendent, l’esprit suit en s’apaisant.
La pratique régulière de la sophrologie permet d’acquérir une meilleure connaissance de soi et apprend à faire face au quotidien de manière plus sereine et optimiste.
Un moment juste pour vous pour vous permettre d’aller vers un mieux-être intérieur :
Terminez par quelques instants d’intégration, portez votre attention aux différents ressentis présents dans votre corps et les bienfaits de la séance
Réouvrez les yeux, vous êtes prêt à continuer votre journée !
Je vous propose de revenir régulièrement sur cet exercice simple que vous pouvez pratiquer à chaque fois que le besoin s’en fait sentir pour évacuer les tensions au fur et à mesure qu’elles se présentent.
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