Eva Savary
Rue de Lausanne 25
1950 Sion
079 278 97 34
5 idées pour apprivoiser vos peurs
Qui n’a jamais ressenti de la peur ?
Vous savez cette boule au ventre, ce nœud à la gorge qui m’empêche de s’exprimer, les mains qui deviennent moites au moment de serrer la main de quelqu’un, des bouffées de chaleur, le cœur qui bat la chamade, les idées qui se figent, les besoins urgents d’aller au toilette…
Tous ces symptômes physiologiques que l’on ressent, font états de nos différentes peurs (la peur de l’abandon, de l’échec, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être aimé, de parler en public, la peur de manquer, de mourir, la peur de… etc)
Seulement nous oublions que la peur est, à quelque part, salvatrice. Et oui, la peur est une réaction émotionnelle, plus précisément l’émotion du danger, celle qui nous maintient en vie.
La peur est donc inhérente à notre survie et agit comme un signal d'alarme grâce à notre cerveau reptilien qui prend les commandes lors de « danger ». Sa fonction essentielle est de décoder les stimulus perçus comme menaçants pour l'organisme. Notre cerveau est programmé tel un puissant ordinateur et son travail est de trouver des solutions pour nous garder vivant le plus longtemps possible.
Il est capable de faire des milliards de calculs en fonction des informations qu'il reçoit de l'extérieur par l'intermédiaire de nos sens et de notre pensée. Il vaut mieux essuyer de fausses alertes, que de les ignorer aux dépens de notre vie.
Cependant, la peur est une réaction normale tant qu'elle ne paralyse pas systématiquement toute action de la vie courante et ne dicte pas des comportements limitants. Car bien souvent, ces peurs sont le fruit de notre imagination et de l’interprétation que nous faisons de la situation qui n’est, la plupart du temps, ni objective ni réelle.
Les différents visages de la peur
Comment je peux maîtriser mes peurs ?
Nos peurs nous indiquent le besoin de nous sentir en sécurité. Elles demandent avant tout d’être prises en compte, de les écouter et de prêter une attention particulière.
Et si nous prenions le temps de nous poser, d’analyser la situation pour reconsidérer nos peurs de façon plus raisonnée ?
1) Être attentif aux alarmes psychocorporelles
Ecoutez les sensations de votre corps, même si ce n’est pas très agréable, cela permet d’en prendre conscience et aussi de vous dire que ces ressentis sont tout à fait normaux.
2) Les identifier pour les libérer
Pour sortir de l’impuissance je vous propose un exercice
Prenez une feuille et un stylo et accordez-vous un moment pour dresser une liste de toutes vos peurs.
3) Prendre du recul
Très souvent ce sont nos pensées qui provoquent nos émotions. L’idée est d’aller identifier cette petite voix qui joue le trouble-fête et de la mettre au défi :
4) Trouver des solutions
Pour ne pas se laisser envahir par la peur et rester figé, il est important de se challenger et de sortir de sa zone de confort. C’est l’histoire des petits pas.
5) Pratiquer des exercices de décharge
Lorsque vous êtes tout tendu, que l’anxiété vous gagne, des techniques dynamiques de sophrologie sont assez efficaces pour réguler les émotions.
Il s’agit d’évacuer le stress et de rétablir le calme intérieur.
Enfin, ces pratiques permettent d’élargir votre zone de confort, de calmer le mental et progressivement faire comprendre à votre cerveau reptilien que la menace n’est pas si grande que ça.
Néanmoins, je suis consciente que pour certaines d’entre elles, surtout les phobies, il souvent difficile d’y arriver à les surmonter tout seul.
C’est pourquoi, avec les différents outils à ma disposition, je vous accompagne à reprendre le contrôle sur ce qui vous gâche la vie.
Voir aussi :
Intéressé à plus :